Je n'ai pas toujours écrit des cochonneries. Sous un autre nom d'auteur, j'ai publié dans un registre bien plus traditionnel et "noble" (allez, soyons honnête et direct : dans un registre carrément chiant pour 99% de la population). Accepter d'écrire, et surtout de diffuser des textes "légers" n'a pas coulé de source...
J'ai longtemps pensé qu'écrire de l'érotisme, du "cul", n'était qu'écrire des cochonneries. Au fond, je crois que j'ai très longtemps méprisé ce que je "produisais". Comme si c'était sale, honteux. Réminiscence de mon éducation chrétienne ? Peut-être... Mais il y a pire : cette honte m'a conduit à l'auto-censure, puisque j'ai écrit de nombreux textes très orientés BDSM, qui dorment encore aujourd'hui sagement au fin fond de mon ordinateur. Il m'aura fallu plusieurs années, et récemment une conversation avec un ami, pour comprendre que je n'écrivais finalement que le sel de la vie ; la vie dans ce qu'elle a de plus simple, l'essence de notre nature humaine : la sexualité. Ce n'est ni pervers, ni particulièrement cochon. C'est juste naturel, comme le chante magnifiquement Mylène Farmer.
J'ai lu il y a quelques mois sur le blog de Eve de Candaulie une interview de John B. Root, réalisateur connu dans le monde du porno. Ce dernier disait "quand une fille inonde mon canapé de cyprine, c’est comme si j’avais repeint le plafond de la chapelle Sixtine". La déclaration peut prêter à rire au premier abord, mais au fond je comprends tout à fait cet état d'esprit. Moi-même, j'ai été tout retourné lorsqu'une de mes lectrices m'a avoué pour la première fois qu'elle se masturbait jusqu'à l'orgasme en lisant ma prose (si c'est votre cas, n'hésitez pas à me relire à nouveau et à me le faire savoir !).
Quoi de plus beau que d'amener une inconnue jusqu'à l'extase, simplement avec quelques mots, et mes fantasmes ? Probablement la plus belle des récompenses...
Merci à toutes celles qui me lisent, et tout particulièrement à toi, mon épouse : je bois à ta source mon inspiration.
J'ai longtemps pensé qu'écrire de l'érotisme, du "cul", n'était qu'écrire des cochonneries. Au fond, je crois que j'ai très longtemps méprisé ce que je "produisais". Comme si c'était sale, honteux. Réminiscence de mon éducation chrétienne ? Peut-être... Mais il y a pire : cette honte m'a conduit à l'auto-censure, puisque j'ai écrit de nombreux textes très orientés BDSM, qui dorment encore aujourd'hui sagement au fin fond de mon ordinateur. Il m'aura fallu plusieurs années, et récemment une conversation avec un ami, pour comprendre que je n'écrivais finalement que le sel de la vie ; la vie dans ce qu'elle a de plus simple, l'essence de notre nature humaine : la sexualité. Ce n'est ni pervers, ni particulièrement cochon. C'est juste naturel, comme le chante magnifiquement Mylène Farmer.
J'ai lu il y a quelques mois sur le blog de Eve de Candaulie une interview de John B. Root, réalisateur connu dans le monde du porno. Ce dernier disait "quand une fille inonde mon canapé de cyprine, c’est comme si j’avais repeint le plafond de la chapelle Sixtine". La déclaration peut prêter à rire au premier abord, mais au fond je comprends tout à fait cet état d'esprit. Moi-même, j'ai été tout retourné lorsqu'une de mes lectrices m'a avoué pour la première fois qu'elle se masturbait jusqu'à l'orgasme en lisant ma prose (si c'est votre cas, n'hésitez pas à me relire à nouveau et à me le faire savoir !).
Quoi de plus beau que d'amener une inconnue jusqu'à l'extase, simplement avec quelques mots, et mes fantasmes ? Probablement la plus belle des récompenses...
Merci à toutes celles qui me lisent, et tout particulièrement à toi, mon épouse : je bois à ta source mon inspiration.
En effet, quel meilleur compliment que l'aveu de jouissances d'une lectrice.
RépondreSupprimerBravo pour vos textes que je découvre.
Merci à vous pour ces quelques mots : c'est toujours agréable un retour de lecteur.
SupprimerEffectivement, j'avoue que je retire une petite fierté quand je reçois ce genre de mot. Ca reste, hélas, rarissime ;-).