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vendredi 22 avril 2016

Le triton, à Narbonne: notre avis

Dans la continuité de mon précédent billet dans la même veine, je vous propose de découvrir un petit club de province : le triton, à Narbonne.

Cela faisait, mine de rien, de nombreux mois que nous n'avions plus remis les pieds dans un établissement fripon. Ce n'est pas un besoin, et cela ne nous manquait pas à proprement parler, mais... Je sentais malgré tout ce désir présent chez Madame. A l'occasion d'une visite familiale dans le sud, et en prétextant une soirée en amoureux en ville, nous avons pu nous éclipser et visiter ce club.

Le premier abord est, il faut bien l'avouer, plutôt négatif (nous ne sommes pas les premiers à le dire, mais nous confirmons !). Arrivés sur place vers vingt-deux heures, nous avons un peu hésité avant de nous engager dans le passage très sombre qui mène à l'entrée de l'établissement. A notre avis, un éclairage à minima ne ferait pas de mal ! Mais je conçois que la clientèle des habitués ne partage pas forcément ce point de vue, et apprécie cette relative discrétion. Ce sera à chacun d'en juger. Nous ne nous sommes toutefois pas arrêtés à ce constat et avons bravé l'obscurité jusqu'à l'entrée...

L'établissement est fermé, et comme toujours il faut sonner. Nous avons été accueillis dans une ambiance assez festive, la clientèle ce soir-là semblait constituée d'une majeure partie d'habitués. Le patron nous a gentiment pris en charge, et nous nous sommes présentés, comme toujours dans un club inconnu, comme des « petits nouveaux » dans le monde du libertinage. Cette petite astuce, qui nous a toujours permis d'avoir droit à la visite guidée de l'établissement, a un autre avantage : les hommes présents, voyant le patron nous guider, comprennent immédiatement que la magnifique femme qui m'accompagne devra faire l'objet d'une attention particulière, et se montrent moins entreprenants ; cela nous laisse un peu de répit pour nous familiariser, et observer...

Comme d'habitude cela a fonctionné, et au-delà de la visite guidée, nous avons pu ensuite déambuler quasiment seuls pour ré-explorer les lieux. Le club comporte trois parties distinctes. Une zone « fiesta  et bar » tout de suite en entrant, puis la zone humide, avec deux jacuzzis et un sauna. A l'étage, les coins câlins.

Les jacuzzis ont retenu notre attention, et nous y avons barboté un moment. Ils ne sont pas très grands, mais plutôt bien pensés. Une arche permet d'observer depuis l'un ce qui se passe dans l'autre. Nous ne nous en sommes d'ailleurs pas privés, car ce soir-là... Il y avait matière... Côté sauna, j'ai été surpris : c'est l'un des plus spacieux que j'ai vu jusqu'ici, étonnant pour un club de cette taille. Très agréable, mais comme toujours je n'ai pas pu en profiter vraiment, puisque ma compagne supporte mal cette atmosphère étouffante. Pas vraiment fans de hamam, nous avons zappé et sommes ensuite directement montés à l'étage.

Et là encore, un examen plus approfondi des lieux nous a permis de découvrir un petit club assez cosy, pensé pour le plaisir. Si la plupart des coins câlins peuvent fermer, il y est toujours très facile d'observer ce qui s'y passe. Plusieurs pièces sont équipées de miroirs sans tain. A l'intérieur, c'est sécurisant et cela donne l'impression de l'intimité. Mais de l'extérieur : une vue magnifique sur ce qui se déroule dans la pièce... Le concept est très excitant, nous avons beaucoup aimé. L'autre détail qui nous a beaucoup plu, c'est la conception des « glory holes ». La pièce est vaste, et pensée pour le confort des coquin(e)s. Les orifices sont nombreux, et si ce soir-là nous n'avons pas eu la chance d'en profiter, nous le regrettons bien...

Enfin, et j'ai gardé le meilleur pour la fin, nous avons pu essayer une pièce d'un concept que nous n'avions vu que sur internet, jamais rencontré en vrai... Et là je salue l'audace du gérant, c'est vraiment une idée extra ! Jugez plutôt...

Je la suis dans le couloir. La lumière tamisée fait danser des reflets irréels sur son paréo qui souligne finalement bien plus qu'il ne cache ses formes splendides. Son bassin ondule au gré de ses pas lents. Elle atteint enfin l'encadrement de la porte, restée ouverte. Devant nous, dans la pièce, se trouve une simple cloison, peinte en rose. Dans ce mur, trois ouvertures ont été pratiquées, en demi-lune, à différentes hauteurs, mais toutes d'une taille idéale pour laisser passer les hanches d'une femme. On ne voit rien de ce qui se trouve derrière : chaque alcôve est équipée d'un coussin de cuir rouge pour le confort de son occupante, et le haut est garni de franges de tissu pourpre. Enfin, des harnais surmontent chacune de ces ouvertures, sans doute pour permettre de soulager les jambes dans une position qui ne serait sinon pas très confortable dans la durée... Ce lieu dégage une atmosphère très particulière : luxure est vraiment le mot qui convient.
Je remarque aussi que les spots qui forment l'éclairage sont judicieusement positionnés pour illuminer les charmes des occupantes. J'imagine déjà l'effet produit sur ma chère et tendre... Elle a dû capter mes pensées, car elle se retourne à moitié, souriante. Penchant sa tête, elle me laisse effleurer ses lèvres et murmure simplement : « à tout de suite... ». Elle entre alors, et disparaît dans la pièce par la droite. Je l'entends derrière la cloison, qui s'installe. Puis je vois apparaître, à travers les franges d'une des ouvertures, ses pieds. Elle glisse encore un peu et ce sont ses mollets, puis ses cuisses, qui se dévoilent. Sentant une présence derrière moi, je me retourne, et constate que son entrée n'est pas passée inaperçue : trois hommes regardent fixement les dernières franges situées entre ses cuisses, alors qu'elle se contorsionne pour finir de s'installer. Enfin je l'entends : « alors, ça te plaît ?... ». Reportant mon regard vers la demi-lune, je marque un temps d'arrêt. Elle a les jambes levées, largement écartées et dévoile sans pudeur son sexe entre'ouvert à ces voyeurs dont elle ignore jusqu'à la présence. Sans répondre, je place délicatement ses jambes dans les harnais de cuir prévus à cet effet. Elle peut alors enfin se détendre. Elle est totalement offerte. N'importe qui pourrait jouir de son corps, elle ne saurait jamais qui a fait quoi. A cette pensée obscène, je me retourne et croise les regards emplis de désir des trois voyeurs. Tous ont leur sexe en main, et m'interrogent en silence.

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